Le sommet commercial de l’AmCham, principal forum entre les États-Unis et l’Afrique de l’Est, a été conclu avec brio par un discours du président du Kenya, S.E. William Ruto, qui a déclaré que le Kenya était prêt à faire des affaires – et qu’il en avait l’intention. M. Ruto a en outre salué le sommet de l’AmCham en tant que plateforme stratégique pour la défense des intérêts commerciaux, qui renforcera le commerce bilatéral entre le Kenya et les États-Unis.
TradeMark Africa a participé au sommet de cette année en tant que partenaire de connaissance. Son PDG, David Beer, a animé une discussion à laquelle ont pris part les ministères du commerce de la région et des représentants du secrétariat de la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE). Les dirigeants ont lancé un appel à la collaboration pour que les pays d’Afrique de l’Est exploitent les vastes opportunités commerciales dans un monde hautement compétitif.
Les intervenants ont également exploré le potentiel de développement du commerce, de l’investissement et de l’intégration dans la région, en tant que voie vers une expansion économique rapide et la prospérité. Avec l’intégration d’économies dynamiques telles que la Somalie et la République démocratique du Congo (RDC) dans la CAE, et des prévisions de croissance atteignant 6,3 % en 2024, cette région se trouve à l’avant-garde du véritable décollage économique de l’Afrique. Avec les économies de la Corne de l’Afrique, la région représente environ 25 % de la population africaine et un PIB combiné de 400 milliards de dollars.
Au cours du panel, Anite Evelyn, ministre d’État ougandais chargé de l’investissement et de la privatisation, a souligné les possibilités d’investissement non exploitées dans les domaines de l’agriculture et des TIC dans son pays. De son côté, le secrétaire principal au commerce du Kenya, Alfred K’Ombudo, a indiqué que son pays investissait dans la logistique et développait des chaînes d’approvisionnement dans des secteurs tels que le transport et l’horticulture, afin de répondre à la demande croissante de produits frais sur des marchés tels que l’Union européenne.
Actuellement, le pays est au milieu de diverses négociations commerciales avec des partenaires internationaux, dont beaucoup sont désireux de mettre en place les meilleures pratiques en matière de protection de l’environnement, des droits du travail et des écosystèmes numériques. M. K’Ombudo a également mentionné la ratification de l’accord commercial entre le Kenya et l’UE par les législateurs kenyans en début de semaine, ouvrant la voie à l’approfondissement des relations commerciales entre ces partenaires importants.